L'Institut national d’histoire de l’art et le château de Fontainebleau ont choisi le Studio pour lancer leur communication visuelle, print et digitale pour leur événement du Festival de l'histoire de l'art.
En tant que Motion Designer Senior, j'ai eu le privilège de travailler sur un projet exceptionnel en réponse à un appel d'offres pour promouvoir le Festival de l'Histoire de l'Art, un événement de renom organisé par le Ministère de la Culture, l'Institut national d'histoire de l'art (INHA) et le château de Fontainebleau.
Le projet visait à créer une communication visuelle à la fois imprimée et la réalisation d'animations pour campagnes digitales pour captiver le public et susciter l'enthousiasme autour de cette 10e édition spéciale.
Pour élaborer la direction artistique du projet, nous avons puisé dans la riche histoire de l'art tout en intégrant des éléments contemporains.
La charte graphique a servi de boussole créative, nous permettant de créer des visuels à la fois élégants et contemporains qui reflétaient l'esprit du festival.
Le thème du festival mettant en avant le Japon, nous avons cherché à capturer l'essence de la culture japonaise, en créant des visuels qui allient tradition et modernité. Nous avons opté pour des visuels épurés pour nous centrer sur la clarté du message.
Notre travail s'est inspiré des influences artistiques de Yayoi Kusama, avec son utilisation audacieuse des formes et des couleurs, et de Kurosawa, dont le style narratif se reflète dans nos compositions. Chaque élément visuel, des portes coulissantes aux éventails, est choisi pour son impact symbolique, assurant que le message visuel reste puissant et pertinent.
En tant que motion designer, j'ai cherché à ce que chaque transition et chaque image raconte une histoire, mettant en lumière le sens et l'esthétisme du Japon. L'objectif était de réussir à maintenir notre vision occidentale sans tomber dans la caricature.
La création sonore a joué également un rôle important dans l'expérience visuelle. Pour les deux conceptions d'animations nous avons travaillé à partir d'échantillons sonores provenant d'instruments comme le koto, des chants traditionnels et des percussions comme le Taiko et le Wadaiko.
Il me tenait à coeur d'évoquer le processus de la MPC Akaï, qui a bouleversé le monde musicale. Cela m'a permis grâce aux samples et instruments choisis d'ajouter une touche de nostalgie dans les compositions et d'accompagner le rythme de la vidéo.
Dans la version d'1 minute, la bande sonore a évolué vers des sonorités plus électro pour accentuer l'excitation entourant le festival sur une thématique plus joyeuse et printanière, car le projet a été repoussé suite au Covid.
Le résultat final est une communication visuelle qui a réussi à captiver le public au regard de son nombre de vue sur YouTube. Les vidéos ont généré de l'enthousiasme, l'attention des médias et du public. Les visuels ont été largement partagés sur les médias sociaux, créant ainsi un engouement pour cette reprise du festival.
Ce projet a été une célébration de l'art, de la culture et de la créativité, et il est gratifiant de voir comment le motion design et la communication visuelle peuvent avoir un impact positif sur la promotion d'un événement aussi prestigieux.
Je suis impatient de continuer à explorer de nouvelles façons d'illuminer le monde de l'art et de la culture à travers mon travail.